En signature les 19 et 20 mars sur le stand de l’outre-mer, quatre de nos auteures ont rencontré le public parisien au cours de ces deux jours. Immense bibliothèque, le Salon du Livre de Paris demeure une vitrine incontournable et le lieu inégalé pour nouer des contacts.
Trois questions à : Sylviane Vayaboury, Anne -Cécile Boutard, Francine Condé Salazar et Marie-George Thébia
1- Après la phase de solitude de l'auteur devant son écran, comment vivez-vous
cette période promotionnelle de mise en lumière et de contact avec le public et
vos lecteurs ?
cette période promotionnelle de mise en lumière et de contact avec le public et
vos lecteurs ?
2- Vous venez de participez au Salon du Livre de Paris. Quelles impressions en
retirez-vous ?
3- Et maintenant quels sont vos projets à court terme ?
Sylviane Vayaboury
1-Après cet exil intérieur qu'est l'acte d'écriture, ces moments de rencontres avec le public, les lecteurs, sont des temps privilégiés qui permettent d'avoir les retours, les impressions sur les ouvrages précédents, d'apporter un éclairage et de cerner plus largement des attentes. C'est un moment intense d'émotions palpables à la découverte de la page de couverture, à la lecture de la quatrième de couv et le feuilletage de l'ouvrage, là où se cantonne la curiosité et où s'opère la magie des mots. Mots de l'auteur , mots du lecteur qui s'entrechoquent pour un nouveau voyage.
2- Le Salon du livre de Paris est un lieu phare, l'incontournable d'une certaine visibilité pour les jeunes auteures que nous sommes. Il permet d'aller à la rencontre des professionnels de certains médias et des mises en relations culturelles. Des échanges fructueux avec certains auteurs ultramarins. Mais je crois qu'il y aurait lieu d'aller vers plus d'ouverture car bon nombre d'auteurs ne se connaissent pas ou si peu. Parler de ses propres ouvrages certes, mais aussi débattre sur des thématiques communes avec des circulations de paroles avec le public. La table ronde sur le Bassin du Congo aurait pu plus largement abonder dans ce sens.
Concernant les auteurs guyanais, pour les signatures notamment, il faudrait pouvoir jouir d'un espace plus important , se sentir moins dans "l'indigence".
On ne peut néanmoins nier la baisse de fréquentation du Salon à l'heure d'un contexte crisique et à l'ère du numérique. C'est pour cela qu'il convient de repenser toute la chaîne, tous les acteurs et offrir à bon nombre d'auteurs des temps d'antenne conséquents sur le Salon (je pense notamment à France Ô). Que cela ne soit pas une chasse gardée pour les sommités.
3- Mes projets:
- Finaliser un album de jeunesse sur les énergies renouvelables( à paraître au CRDP)
- Ecrire deux nouvelles dans une nouvelle anthologie d'auteurs guyanais.
- Démarrer mon troisième roman aux vacances de Pâques.
2- Le Salon du livre de Paris est un lieu phare, l'incontournable d'une certaine visibilité pour les jeunes auteures que nous sommes. Il permet d'aller à la rencontre des professionnels de certains médias et des mises en relations culturelles. Des échanges fructueux avec certains auteurs ultramarins. Mais je crois qu'il y aurait lieu d'aller vers plus d'ouverture car bon nombre d'auteurs ne se connaissent pas ou si peu. Parler de ses propres ouvrages certes, mais aussi débattre sur des thématiques communes avec des circulations de paroles avec le public. La table ronde sur le Bassin du Congo aurait pu plus largement abonder dans ce sens.
Concernant les auteurs guyanais, pour les signatures notamment, il faudrait pouvoir jouir d'un espace plus important , se sentir moins dans "l'indigence".
On ne peut néanmoins nier la baisse de fréquentation du Salon à l'heure d'un contexte crisique et à l'ère du numérique. C'est pour cela qu'il convient de repenser toute la chaîne, tous les acteurs et offrir à bon nombre d'auteurs des temps d'antenne conséquents sur le Salon (je pense notamment à France Ô). Que cela ne soit pas une chasse gardée pour les sommités.
3- Mes projets:
- Finaliser un album de jeunesse sur les énergies renouvelables( à paraître au CRDP)
- Ecrire deux nouvelles dans une nouvelle anthologie d'auteurs guyanais.
- Démarrer mon troisième roman aux vacances de Pâques.
Francine Condé Salazar
1- A la première question je réponds que c'est un moment de vérité?.Pour moi il s'agissait d'une traduction. A-t-on su faire partager l'intérêt de lire ce livre, qui restait difficile à lire,s'agissant d'un livre écrit en créole guyanais en 1885 sans traduction. Etait-ce une trahison de modifier la phonétique du texte d'origine?.
2 -Face au public,lors d'unne présentation on épie ses réactions ,il faut captiver l'attention et on attend les questions,certains lecteurs nous envoient un petit mot après l'avoir lu, cela nous rassure,on prend conscience que ce n'était pas inutile de prendre le temps de partager ce que l'on a aimé.Le salon était ma première expérience.On voit des gens qui s'arrêtent au stand parcequ'il s'agit de la Guyane ,certains nous disent qu'ils connaissent le Pays et d'autres qui veulent le connaître en lisant notre littérature . On touche un très large public.
3 - Mon projet à cout terme: Je voudrais continuer à faire connaître ce chef d'oeuvre de notre patrimoine littéraire qu'est le roman guyanais Atipa d'Alfred Parépou.
Anne –Cécile Boutard
1- C'est une période de rencontre, de partage et d'échange avec le lecteur. C'est toujours intéressant et parfois étonnant pour l'auteur ou l'illustrateur de voir comment son travail est perçu par le lecteur. On ne s'imagine parfois pas à quel point on touche les gens, ou que notre travail - très solitaire donc - leur parle beaucoup. Ce sont toujours des moments très forts.
2- Bonne impression. En 2e journée, un peu serrées sur la table (parfois pas simple pour faire une dédicace dessinée) mais les contacts avec les autres auteurs et avec l'éditeur qui accueillait étaient très agréables et enrichissants. Pas mal de contacts intéressants avec les professionnels du livre également sur le stand de l'outre-mer.
3- La suite des aventures des ti'm de Guyane, des projets avec les éditions Plume Verte et avec une maison d'édition métroplitaine, toujours dans l'illustration et l'édition jeunesse.
Marie George Thébia
1 - C'est une période indispensable dans la vie d'un livre , une fois écrit il doit être lu , apprécier, commenter et il faut donc le faire connaître , donner aux lecteurs envie de le lire en en parlant avec eux.
2 - Ravie car il permet de se faire des contacts( surtout pour un jeune auteur ),d' échanger , de rencontrer des éditeurs , de se confronter aux lecteurs qui peuvent donner leurs avis
2 - Ravie car il permet de se faire des contacts( surtout pour un jeune auteur ),d' échanger , de rencontrer des éditeurs , de se confronter aux lecteurs qui peuvent donner leurs avis
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